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NOTRE PROJET PEDAGOGIQUE

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Le projet pédagogique de l’école adhère à celui de l’enseignement fondamental catholique qui s’inscrit dans le cadre légal suivant :
 

  • Assurer à tous une égalité d’accès à l’école ;

  • Assurer à tous les mêmes chances de réussite ;

  • Assurer à tous l’acquisition des socles de compétences.

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​Et poursuivre sans hiérarchie les objectifs suivants :

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  • Promouvoir la confiance en soi et le développement de la personne de chacun des élèves ;

  • Amener tous les élèves à s’approprier des savoirs et à acquérir des compétences qui les rendent aptes à apprendre toute leur vie et à prendre une place active dans la vie économique, sociale et culturelle ;

  • Préparer tous les élèves à être citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures ;

  • Assurer à tous les élèves des chances égales d’émancipation sociale.

(Art. 6 du décret Missions du 24 juillet 1997).

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Les clés de l'épanouissement
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  • S’enrichir de la diversité des autres et devenir citoyens

  • Construire le savoir

  • Pratiquer l’évaluation formative

  • Assurer la continuité des apprentissages en cycles

  • Différencier les apprentissages

  • Pratiquer un métier collectif

  • Construire une communauté ouverte sur l’extérieur

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S’enrichir de la diversité des autres et devenir citoyens

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L’école fondamentale chrétienne se veut être d’abord un lieu où les enfants et les adultes découvrent leur diversité sociale et culturelle comme une richesse à exploiter pour grandir ensemble.  Des temps et des lieux d’accueil sont gérés ensemble de façon à valoriser l’expression de cette diversité.  Dans les activités, les échanges sont menés pour mettre en valeur les différentes sensibilités et les repères affectifs, culturels et cognitifs propres à chacun.  Le souci de comprendre l'autre et de se faire comprendre traverse toutes les actions et démarches vécues, cela en cohérence avec l’esprit de l’Evangile.  Les enfants et les adultes approfondissent la construction de leur dimension sociale.

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Ils s’engagent dans l’accueil de l’autre et le respect mutuel et vivent le plaisir du dialogue, de la participation et de la prise de responsabilité solidaire.

 

Ils assument les conflits inhérents à la vie de groupe et élaborent ensemble des moyens pour les gérer.  En apprenant la réalité de la vie à l’école, ils apprennent aussi leur rôle de citoyen responsable dans la société.  Cette construction de soi avec et par les autres, animée de la référence à Jésus-Christ influence l’organisation de tous les apprentissages spécifiques dévolus à l’école.

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Construire le savoir

 

Ainsi , l’école qui respecte chacun favorise un processus d’apprentissage dans lequel l’enfant est acteur, et non spectateur.  Il est placé en situation où il doit se mettre en recherche en recourant à ce qu’il sait déjà, à ce qu’il sait faire mais aussi aux savoirs des autres.  Il avance par tâtonnements.  L’erreur est permise et devient un levier qui l’aide à s’interroger et à réorienter sa recherche pour progresser.  L’enfant développe son intuition et sa créativité pour construire une ou des solutions.

 

Dans ce processus, l’enseignant a pour tâche de proposer, au départ, des situations-problèmes qui interpellent l’intérêt et la curiosité de l’enfant, et qui le centrent sur les compétences et les connaissances à construire.

 

L’enseignant veille aussi à organiser l’aspect interactif de ces apprentissages.  Il incite chaque enfant à partager, avec les autres, le chemin qu’il a suivi, les problèmes rencontrés et les solutions trouvées.

L’enseignant prépare les informations et les supports dont l’enfant pourrait avoir besoin pour dépasser l’obstacle rencontré.  Il les propose adéquatement en fonction du cheminement de chacun.

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Pratiquer l’évaluation formative

 

Il s’agit d’une activité d’observation qui permet à l’enfant et à l’enseignant d’être plus conscients de l’apprentissage qui se réalise et de la manière de le mener à bien.  On s’intéresse surtout à ce qui se passe quand l’enfant construit ses compétences et ses connaissances et non plus seulement à l’obtention d’un résultat, d’une réponse exacte d’emblée.  En observant l’enfant, en fonction des grilles de comportement attendu, l’enseignant se rend compte des procédures utilisées et des obstacles rencontrés.

 

Il peut ainsi lui proposer de nouvelles activités pour progresser vers l’objectif à atteindre.  L’enfant peut continuer à grandir, à se former ; il n’est plus purement et simplement sélectionné. C’est en cela que l’évaluation est appelée formative.  Ce type d’évaluation se réfère au  niveau de développement de compétences visées, mais aussi aux démarches les plus adéquates pour y arriver.

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Cette évaluation formative rend l’enfant acteur et responsable de son développement dans la mesure où elle s’accompagne d’une auto-évaluation.

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Assurer la continuité des apprentissages en cycles

 

Apprendre nécessite du temps et construire des compétences est un processus lent et complexe exigeant plus d’une année scolaire.  C’est pourquoi, un « continuum pédagogique de 2,5 ans à 12 ans » est à mettre en place.  Il est structuré en quatre périodes d’apprentissages appelées CYCLES.

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Dans les cycles, les enseignants organisent les activités d’apprentissage de manière à faire progresser chaque enfant à partir de ce qu’il a déjà construit.  Vu que les enfants du même âge ou d’âges différents sont à des niveaux de développement différents, il rejoignent des groupements variés organisés par les enseignants.  Ceux-ci le font en étant conscients des possibilités de chacun et des objectifs à poursuivre à court et à plus long terme.  Les enseignants gèrent en co-responsabilité les activités sur la durée du cycle.  L’ensemble de l’équipe éducative est responsable du développement des compétences et de la construction des connaissances de 2,5 ans à 12 ans.  Cette structure en cycles permet à l’enfant de vivre une scolarité sans redoublement.  Il faut néanmoins mettre en place des organisations qui permettent aux enfants les plus en difficulté d’atteindre les exigences légales attendues.

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Différencier les apprentissages

 

Tous les enfants sont différents.  Chacun a sa façon de rentrer dans l’apprentissage proposé, d’y réagir, de le mener à bien, de le vivre affectivement.  Chacun a son rythme, sa culture, son degré d’obstination, ses limites de vigilance.

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L’organisation de l’apprentissage en peut se concevoir comme un déroulement standardisé.  Il s’agit de proposer aux enfants de nombreuses situations ouvertes avec, chaque fois, des modes d’approche différents : approche écrite, dessinée, orale, manipulée, jouée …  On permet ainsi à chaque enfant de trouver les éléments qui sont nécessaires à sa progression.

 

Différencier, c’est aussi être attentif à varier les sollicitations en cours d’apprentissage pour que chacun progresse et aille le plus loin possible à partir d’où il est, et de sa manière de faire.  Les enseignants ne privilégient plus une production finale dans un même laps de temps imparti à tous. Ils valorisent les brouillons de chacun et poursuivent, individuellement leur stimulation en conséquence.

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Différencier, c’est donc croire qu’ils sont tous capables de progresser.  C’est alors avoir la volonté de chercher les outils les plus pertinents pour surmonter les obstacles rencontrés.

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Pratiquer un métier collectif

 

Les enseignants, avec tous les partenaires de l’école, sont solidairement responsables de la mission qui est la leur dans l’école en cycles.  La collaboration de tous est requise pour aider l’enfant à développer les mêmes compétences de 2,5 ans à 12 ans et pour assurer le développement global, à la fois affectif, psychologique, moteur et intellectuel.  Ces objectifs nécessitent d’articuler les activités d’apprentissage dans les différentes matières, de vivre des activités-projets et des moments de liberté, de prendre en compte le potentiel de chacun.

 

  • Cela ne sera possible que grâce à un travail de concertation et d’ajustement permanent entre tous les enseignants.  Les échanges et partages permettront de relier les activités pour que les enfants intègrent véritablement les compétences et connaissances visées.

  • Cela n’est réalisable que si chaque enseignant sort de son isolement et investit dans les aspects collectifs de son métier.

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Construire une communauté ouverte sur l’extérieur

 

L’école est un système dans lequel toute personne doit se sentir personnellement responsable de l’éducation de chaque enfant.  Pour créer un même mouvement où tout le monde est impliqué et où chacun a son rôle à jouer (enseignants, parents, pouvoir organisateur, direction, partenaires socio-culturels, enfants), il faut se donner du temps et des moyens.  C’est à cette condition que va se développer, progressivement, le sentiment d’appartenir à une communauté engagée dans un projet collectif enrichi de la diversité de chacun.

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L’école doit prendre en compte et considérer comme une richesse la variété culturelle des enfants qu’elle accompagne.  C’est en s’appuyant sur l’histoire de chaque enfant qu’elle pourra l’aider à construire un avenir qui lui est propre.

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Toutefois, l’école n’est pas seule.  Elle doit tenir compte des réalités politiques, économiques et sociales et permettre à l’enfant de s’impliquer dans cette réalité et d’utiliser les ressources de son environnement.

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